Le Joyau de la Semaine : Viggo Mortensen
S'il se tient à la décision qu'il a prise il y a quelques temps d'arrêter le cinéma, Viggo Mortensen sera sûrement l'un des acteurs que l'on regrettera le plus de ne plus voir sur grand écran. Comédien consciencieux, artiste complet, ce peintre-musicien-poète à ses heures perdues souhaite prendre ses distances avec le star-système et donc, de la plus grande industrie mondiale du film.
Un choix compréhensible malheureusement. Car si cet homme au charme magnétique séduit presque malgré lui, peut-on vraiment lui en vouloir - lui, qui plus que tout autre acteur s'échine à rester simple, quitte à recevoir les journalistes en chaussettes ou t-shirt informe - de souhaiter quitter la jungle hollywoodienne?
Non. Car, la cinquantaine victorieuse, Viggo Mortensen n'a plus rien à prouver. Ayant connu le succès sur le tard (autour de 40 ans), il a eu le temps de peaufiner son art, ce qui lui a valu son pesant de nominations et de critiques élogieuses de la part de la profession. Depuis sa révélation au public dans Indian Runner de Sean Penn à sa consécration en tant qu'Aragorn de la trilogie du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson, Viggo Mortensen a enchaîné les rôles, dont beaucoup de seconds, avant de se voir confier l'interprétation de personnages aussi profonds que complexes une fois le film aux onze Oscar sorti.
Avec A History of Violence, Les Promesses de l'Ombre, Appaloosa et dernièrement la Route, Viggo Mortensen a prouvé que malgré son physique archi-connu, il demeurait un homme-caméléon à même de s'effacer derrière ses rôles. Fragilité, virilité ultra-marquée, violence inouïe ou douce nonchalence sont autant de traits de caractère qu'il parvient à incarner avec tant de talent qu'on pourrait presque le croire identique aux personnages qu'il interprète.
Un grand acteur donc, dont la simplicité touchante et l'amour de la culture ne pouvaient que le porter aux rangs d'icône et de fantasme féminin. Un fantasme que les férues de peinture, de musique ou de poésie pourront revoir à l'occasion sur scène ou exposer ses oeuvres dans des galeries...
Je ne vous dirai donc pas au revoir, mais à bientôt, monsieur Viggo.
Un choix compréhensible malheureusement. Car si cet homme au charme magnétique séduit presque malgré lui, peut-on vraiment lui en vouloir - lui, qui plus que tout autre acteur s'échine à rester simple, quitte à recevoir les journalistes en chaussettes ou t-shirt informe - de souhaiter quitter la jungle hollywoodienne?
Non. Car, la cinquantaine victorieuse, Viggo Mortensen n'a plus rien à prouver. Ayant connu le succès sur le tard (autour de 40 ans), il a eu le temps de peaufiner son art, ce qui lui a valu son pesant de nominations et de critiques élogieuses de la part de la profession. Depuis sa révélation au public dans Indian Runner de Sean Penn à sa consécration en tant qu'Aragorn de la trilogie du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson, Viggo Mortensen a enchaîné les rôles, dont beaucoup de seconds, avant de se voir confier l'interprétation de personnages aussi profonds que complexes une fois le film aux onze Oscar sorti.
Avec A History of Violence, Les Promesses de l'Ombre, Appaloosa et dernièrement la Route, Viggo Mortensen a prouvé que malgré son physique archi-connu, il demeurait un homme-caméléon à même de s'effacer derrière ses rôles. Fragilité, virilité ultra-marquée, violence inouïe ou douce nonchalence sont autant de traits de caractère qu'il parvient à incarner avec tant de talent qu'on pourrait presque le croire identique aux personnages qu'il interprète.
Un grand acteur donc, dont la simplicité touchante et l'amour de la culture ne pouvaient que le porter aux rangs d'icône et de fantasme féminin. Un fantasme que les férues de peinture, de musique ou de poésie pourront revoir à l'occasion sur scène ou exposer ses oeuvres dans des galeries...
Je ne vous dirai donc pas au revoir, mais à bientôt, monsieur Viggo.