Les perles du passé : Sabrina
Sabrina (Sabrina) de Billy Wilder (1955)
Le pitch : Fille de chauffeur, Sabrina est amoureuse du fils du patron de son père, David, un riche oisif coureur de jupons. Mais il n'est pas fils unique, son frère Linus semble être plus intéressé par les affaires...
Voilà donc d'où vient l'inspiration de Pretty Woman ! Les cuissardes et les scènes osées en moins, Sabrina a tout de la gentille comédie romantique aux allures de conte de fées : une jeune femme (très très jolie) amoureuse de son patron (très très riche) qui, après avoir été touché par la grâce de la belle, ose dépasser ses préjugés pour donner une chance à l'amour...
...Et le résultat, c'est une série de films qui ont suivi la tendance, et toute une génération de femmes traumatisées qui attendent de leur ami/amant/mari qu'il fasse la même chose, voire mieux (offrir des cadeaux sans raison, nous inviter au restau sans raison, monter des meubles en kit sans que la dernière vis ne le nargue en trônant fièrement sur le tapis, faire la vaisselle en gardant le sourire...). Ralala, la magie d'Hollywood...
Bon, vous l'aurez compris, Sabrina n'a rien de très profond. Mais il serait tellement dommage de se priver de l'adorable minois d'Audrey Hepburn, du sourire inexistant d'Humphrey Bogart (pour une comédie, c'est un comble !) et des facéties attendrissantes de William Holden ! Et puis, le film vaut aussi le détour pour les robes de bal, les bolides de l'époque et les innovations technologiques de 1955 qui ont tout juste pris une petite ride...
Un film délicieusement plaisant, mais pas indispensable.
Le pitch : Fille de chauffeur, Sabrina est amoureuse du fils du patron de son père, David, un riche oisif coureur de jupons. Mais il n'est pas fils unique, son frère Linus semble être plus intéressé par les affaires...
Voilà donc d'où vient l'inspiration de Pretty Woman ! Les cuissardes et les scènes osées en moins, Sabrina a tout de la gentille comédie romantique aux allures de conte de fées : une jeune femme (très très jolie) amoureuse de son patron (très très riche) qui, après avoir été touché par la grâce de la belle, ose dépasser ses préjugés pour donner une chance à l'amour...
...Et le résultat, c'est une série de films qui ont suivi la tendance, et toute une génération de femmes traumatisées qui attendent de leur ami/amant/mari qu'il fasse la même chose, voire mieux (offrir des cadeaux sans raison, nous inviter au restau sans raison, monter des meubles en kit sans que la dernière vis ne le nargue en trônant fièrement sur le tapis, faire la vaisselle en gardant le sourire...). Ralala, la magie d'Hollywood...
Bon, vous l'aurez compris, Sabrina n'a rien de très profond. Mais il serait tellement dommage de se priver de l'adorable minois d'Audrey Hepburn, du sourire inexistant d'Humphrey Bogart (pour une comédie, c'est un comble !) et des facéties attendrissantes de William Holden ! Et puis, le film vaut aussi le détour pour les robes de bal, les bolides de l'époque et les innovations technologiques de 1955 qui ont tout juste pris une petite ride...
Un film délicieusement plaisant, mais pas indispensable.